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La fenêtre rose
Présentation
Qu’ai-je découvert derrière la fenêtre aux dehors roses souriants ?
Le monde d’après la Seconde Guerre mondiale bouleversé par l’exode rural dans les faubourgs malsains de Poitiers, la ville où j’ai grandi.
Des paysages de ma région natale riche en rivières, grottes et falaises, en bocages et vieux villages pittoresques ; un ciel toujours changeant avec ses nuages venus de l’océan, ses pluies fréquentes, ses vents violents mais aussi sa grande douceur.
Des faits divers qui ont marqué l’actualité pendant de longues années.
Une mentalité forgée par une longue occupation humaine préhistorique, le passé celte et romain, l’avortement de la conquête arabe, la guerre de Cent ans, les guerres de religion, la Révolution, le pétainisme, la résistance et la fin de l’occupation allemande avec les bombardements de l’armée britannique.
Les traces de l’Histoire éparses dans la ville et la campagne avec ses châteaux, son très riche art roman, ses vieilles pierres.
Un accent presque disparu, quelques vieux mots qui font sourire.
Un attachement très fort chez des généalogistes passionnés par cette terre du milieu entre le nord et le sud d’où certains sont partis pour le Canada.
En faisant revivre dans ce cadre des personnes presque toutes disparues, j’ai tenté de rendre hommage à ma sœur cadette en utilisant les nombreux documents qu’elle a rassemblés au cours de sa courte vie. Après l’exploration de ce passé pas toujours gai, tournons-nous vers l’extérieur de la fenêtre rafraîchie avec de la peinture rose en espérant un avenir meilleur.
Mots clés : après-guerre, campagne, ville
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La fenêtre rose, c’est celle qui s’ouvre sur un pan de vie disparu et une région évoquant la douceur de paysages bocagers.
Tout n’était pourtant pas rose ni douceur dans la vie rurale d’autrefois, dans les quartiers de faubourgs ouvriers, ni même dans la vie familiale que fait renaître Claudine dans sa chronique.
Attentive aux personnalités, leur gentillesse ou leur rudesse, elle ne manque jamais de les relier aux conditions de leur développement, se gardant de juger, ne cessant de questionner, jusqu’à provoquer la réaction de sa mère, « toute petite, tu posais déjà des questions dérangeantes ! ».
C’est qu’il n’est pas convenable de fouiller trop en profondeur des vies dans une société fondée sur la sauvegarde des apparences. En témoigne jusqu’à l’effroi cette histoire de la séquestrée de Poitiers.
Tout est donc étroitement noué dans le récit, vies personnelles et vie du lieu : village, quartier, région. C’est une grande vie faite de petites vies, dont les témoins ont disparu. Nous le vivons à notre tour avec émotion, en suivant les déplacements de la sœur cadette, la généalogiste, ou en accompagnant les excursions avec la mère un peu revêche. Nous découvrons ébahis ces descendants d’Acadiens revenus sur le sol natal, nous faisons connaissance avec des auteurs méconnus tels Robert Charroux ou Maurice Fombeure.
Oui, l’histoire est partout autour de nous, de même que la présence des disparus, que tout rappelle par le souvenir et l’œuvre parfois. C’est cela qui nous touche, comme un paysage à cœur ouvert, dont la vue se découvre dans les moindres recoins depuis cette fenêtre rose dans une maison un peu délabrée.
L’auteur de « Fenêtre rose » fait revivre le monde d’après-guerre dans la région de Poitiers et ses faubourgs. Le lecteur plonge alors dans un univers au charme désuet, décrivant des quartiers où se côtoient nouvelles cités, vieilles maisons de pierre aux fenêtre souvent closes, anciennes rues commerçantes, jardins à l’abandon, églises, rivières et bocage. Ᾰ travers l’évocation de faits-divers ayant marqué leur temps et les souvenirs de lycéenne, toute une époque resurgit. La sœur Josette livre son travail de généalogie et la mère de l’auteur se souvient de la vie que menait sa famille pendant la guerre. C’est toute une lignée d’hommes travaillant aux champs et de femmes s’occupant de la ferme qui défile. Les conditions de vie, difficiles, pauvres, pour la plupart laborieuses, les mœurs rigoureuses, les relations tumultueuses, les caractères durs et trempés nous sont décrits par l’entremise des personnages. J’ai particulièrement aimé la figure de la mère, laquelle partage volontiers ses souvenirs avec sa fille mais reste sur son quant-à-soi quand il s’agit d’évoquer la sphère intime. Le talent de l’auteur réside dans la façon de donner corps aux membres de la famille, de les faire revivre de façon troublante et émouvante et de faire émerger à travers eux une époque disparue, difficile, pas toujours heureuse, en brossant une succession de tableaux ruraux d’un autre temps. Un vrai plaisir de lecture.
On se sent immédiatement concerné par cette chronique familiale, du fait des racines paysannes de la grande majorité d'entre nous. Et quel regard aiguisé que celui de Claudine Lux, toujours bienveillant néanmoins, cherchant à comprendre plutôt qu'à juger, à l'inverse de cette génération moralisatrice qui est celle de nos parents ! Il y a beaucoup de pudeur aussi dans la douleur sous-jacente des deuils, qui reste inexprimée.
La table des matières est certes bien utile, mais j'aurais aimé un arbre généalogique pour mieux m'y reconnaître dans tous ces noms.
J'apprécie comme toujours une poésie visuelle omniprésente, ne serait-ce que dans le titre métaphorique de l'oeuvre.