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Trajectoires
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- Catégorie : Roman noir
- Date de publication : Octobre 2021
- Éditeur : Atramenta
- Distributeur : Atramenta (exclusivité internet)
- ISBN : 978-952-390-007-3
- Format : 148x210mm, 266 pages
- Pages : Noir et blanc sur papier bouffant 80g
- Reliure : Couverture souple, finition brillante
- 9 sur 10 (5 avis)
Présentation
Entre Tempe, Pittsburgh et San Francisco, trois destins qui s’ignorent suivent un parcours parallèle et heurté. Alison Metzger cherche à échapper à sa vie de sans-logis ponctuée de revers, Léonarda Sanchez attend toujours l’homme qui la sauvera de ses défaillances. David Bagdikian, quant à lui, fondateur et PDG de la société One Fare, est lancé à la conquête des nouvelles opportunités que promet l’Intelligence Artificielle.
Trois destins, trois trajectoires illustrant les antagonismes violents qui traversent la société américaine d’aujourd’hui.
Trois existences lancées vers l’abîme ou le succès, qui sans le savoir se rejoignent dans leur fuite en avant fatale.
Un récit inspiré de faits réels.
Mots clés : Intelligence artificielle, sans-logis, drogue
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L'avis des lecteurs
- Moyenne :
- 4.5 sur 5 (5)
- Distribution des avis
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- 5 étoiles (3)
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Claudine Lux m'a "volé" le début du commentaire. Oui, c'est noir, sombre, désespérant (dans le sens où il n'y a aucun espoir). Très difficile de s'attacher aux personnages, leur dégringolade donne parfois envie de dire qu'ils l'ont "bien mérité" .... et pourtant Aldo parvient à nous inspirer une once de compassion.
Pour avoir regardé à la télé des reportages sur ces ares de désespoir où l'écume de l’Amérique prospère échoit, j'étais un peu avertie... la douleur, la tristesse, l'horizon bouché, tout juste parfois éclairés par un barbecue improvisé avec des estes de nourriture jetée par les autres. Comment peuvent coexister deux Amériques aux antipodes, lancinante question.
L'écriture d'Aldo, maîtrisée et par à coups savoureuse, ne me lasse jamais.
Des trajectoires, assez sombres, des destinées dont il est bien difficile de s'échapper. La construction est assez particulière et, au début, je me suis demandé où l'auteur voulait nous mener... et puis on s'attache aux personnages, on se pose des questions, on se laisse envoûter par la trame du roman. Une chouette lecture, certaines phrases assez longues restent pourtant très claires... c'est surprenant et agréable... tout est dans la construction. Merci Aldo !
Entreprendre de dépeindre la vie, serait-ce entreprendre de dessiner l’ennemie qui nous tue à petit-feu ?
La vie est une crue qui ne cesse d’inonder nos allées… et venues, de façon incroyable, impitoyable… avec quelques îlots, certes… bien décrits par certains ; bien décriés par d’autres.
Le pire est que cette damnée vie veut nous faire nous sentir coupable de notre inaptitude à la maîtriser… sauf qu’on ne se sort pas les pieds de l’eau sans salir le parquet. C’est facile pour qui naît au sec. Pour les autres ? Alors, n’aurions-nous pas quelques excuses ?
En même temps, c’est vrai, l’humain est un enfant un peu trop gâté. Le sens du mot gâté n’est pas vague sans raison.
Une chose est certaine, votre écriture, cher Aldo, est du visuel. C’est du « donné à voir » pour que nos yeux se fassent une idée. Une idée devant germer dans notre tête. Voir et faire le constat pour ensuite tenter de conclure. Conclure… sauf que de nouvelles images viennent toujours entrechoquer les précédentes. C’est un cinéma permanent, celui que la vie nous fait mener. Vous réussissez à nous entraîner dans votre salle où le projecteur, dans le noir, nous en montre de toutes les couleurs.
L’approche est intéressante car pour avoir le dernier mot, il faut peut-être commencer par trouver le bon premier : celui qui fait le constat le plus précis possible de la fournaise sur laquelle nous sommes assis. Personnellement, j’ai plutôt tendance à vouloir en tout premier réfléchir, penser… Mais lire de telles pages arrive à remettre en cause mon fonctionnement. Je pourrais bien faire l’inverse de ce qu’il faudrait.
Je n’exclus pas le fait que si l’on me donnait une autre vie à consommer, je n’allumerais pas la bougie dans l’autre sens. N’aurais-je pas eu mon compte de coups de pieds aux fesses ?
Sérieusement : L’écriture, ici, est rigoureuse, plaisante en même temps. On se laisse aller à regarder les mots dans leur nudité. C’est reposant et trépidant à la fois, parce que ça « balance » par moment et concrètement. L’étude des contraires est toujours instructive. Ils se mettent en avant les uns par rapport aux autres.
Intéressante approche aussi sur le Monde technologique de demain où la vie risque se trouver réduite à une poussière numérique. Vengeance du Néant ? Juste retour de bâton ?
J’aurais beaucoup à dire encore, mais me force à rester sobre. J’aime bien vous lire.
Ma conclusion est qu’il faut lire ces pages. C’est VITAL.
Et en PS- rien ne vaut la version papier.