Pourquoi écrit-on? Je n'en sais presque rien. Ce "presque" suppose des motivations pas très glorieuses que par lâcheté et illogisme je n'ai guère envie de fouiller.

A l'opposé de ces doutes plus ou moins refoulés, l'état d'écriture provoque pourtant chez moi un état de jubilation très agréable. C'est bête, non pensé, non analysé, mais c'est comme çà...

J'ai écrit "Prélude..." en cet état. Maintenant que la fièvre est retombée et qu'il faut le présenter, je sèche.

Je sèche d'autant plus que ce n'est ni un roman ni un recueil de Nouvelles à proprement parlé, seulement une succession d'histoires variées dans lesquelles les mêmes personnages en tout ou partie, se débrouillent comme ils peuvent. Un résumé, une analyse globale me semble donc impossible.

A ce stade de présentation, un lecteur normalement constitué devrait passer son chemin.

Quelques uns, animés cependant d'une certaine cohérence masochiste, ont lu "Prélude .." Qu'ils soient bénis, surtout ceux qui ont apprécié bien sûr.

Ont-ils raison ?..  Comment voulez-vous que je le sache?