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Portraits de la rue et du préau
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- Catégorie : Fiction
- Date de publication : Juin 2019
- Editeur : Atramenta
- ISBN : 978-952-340-474-8
- 134 pages / 34774 mots
- 8 sur 10 (2 avis)
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- Formats inclus :
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- Version PDF (lecture sur ordinateur)
- Version EPUB (lecture sur liseuse/tablette)
- Version Amazon Kindle (lecture sur Kindle)
Présentation
28 portraits de personnages qui font le dur apprentissage de la rue. Décider où dormir la nuit prochaine : au métro ou au samu ? Faire ou non la file, que certains trouvent humiliante, pour le repas de midi au restaurant du cœur ? Ces personnages sont sans domicile fixe. Ils circulent dans les grandes villes entre tous ces lieux qui font réseau pour eux.
Des portraits également de détenus en prison, avec leurs parcours, leurs attentes et le sens qu’ils donnent à leur peine et à leur vie. Une grève, inhumaine du point de vue des détenus, sans service minimum. Des allers-retours rue-psychiatrie-prison. Oui, il y a des passerelles puissantes.
Ces portraits cherchent à comprendre le parcours suivi et le choix subjectif de certains. L’arrivée à la rue est-elle une issue malheureuse ? Oui sans doute en général, mais acceptons l’hypothèse que cela peut être une étape de transition sur un chemin de vie, ou encore un objectif inconscient. La prison de son côté est une peine infligée. Oui, mais peut-elle être un point d’apaisement dans le tumulte intérieur, un lieu où déposer les armes ? Ou alors un lieu où enfin on mange à sa faim et où on loge aux frais de la princesse ?
Originalité et intérêt
L’idée n’est pas de décrire la misère de la rue et de la prison, cela a déjà été fait, mais de donner un éclairage sur des parcours individuels qui en deviennent attachants. Regard incisif, rencontre. Mais de quel droit ? Du droit à la recherche d’une vérité subjective qui explique tout, en tout cas beaucoup de choses. Autant y croire. Loin de la furor sanandi , cette envie furieuse de vouloir le bien d’un SDF ou d’un détenu alors qu’il n’en veut pas, l’idée est d’essayer de comprendre. Simultanément s’ouvre alors un dialogue qui permet que se tisse un lien social. Et là est la mission du bénévole. Ces portraits en témoignent.
L’auteur et le photographe
Valerian Dirken, né en 1950, fait une carrière technico commerciale. En 2009, il s’inscrit en psychologie à l’université. Il réussit les premières années. Il est participant à l’Ecole de la Cause Freudienne. Il acquiert alors une amorce d’expérience clinique par des stages en milieu psychiatrique. Cela le passionne. Devenir chercheur ? C’est alors qu’il pense à la psychanalyse appliquée à la rue et à la prison. Pourquoi ne pas aller au-devant de l’individu précarisé ? Depuis 2015, bénévole dans un restaurant du cœur. Le titre qu’il s’est auto assigné est éplucheur de légumes orienté par la psychanalyse. Depuis cette époque il est également visiteur en prison. Il voit ainsi chaque semaine deux ou trois détenus pendant trois quarts d’heure, selon l’humeur du jour. Mais l’écriture bouleverse tout cela.
Karim Abraheem, né en 1952 en Iraq, est photographe, installé en Belgique depuis vingt ans. Il a publié plusieurs recueils de photos dont le dernier Iraqi mornings en 2016, chez Vision Publishers. Il travaille actuellement sur Mossoul détruite. Après Daesh. Son regard sur la rue en Belgique est plein de respect et de finesse.
Une quatrième de couverture
Avec ses 28 portraits de la rue et du préau, Valerian Dirken nous plonge dans le quotidien de la rue et de la prison. Karim Abraheem complète cette approche par 12 photos exprimant bien la vivacité du lien social à la rue.
- Momo, est un bandit de grand chemin. Il a dû faire un bon cent quarante cambriolages. C’est ce qu’il déclare. C’est cela son vrai métier. Il l’a appris avec patience. Il a déjà passé pas mal d’années en prison.
- Michel est retrouvé le 15 janvier au matin assis sur son banc. Gelé. Gérard, ce cadre dynamique qui lui a donné son préavis, il y a trois ans, apprend cette mort. Ses proches lui disent qu’il n’est pas responsable. Le lendemain il a l’épaule gelée. La douleur est intense.
- Margaux, bien jeune. A Marseille, à mille kilomètres de chez elle, elle est seule, assise par terre. Le temps est long. Les heures sont gris béton. Elle a alors un déclic et décide de mettre fin à cette errance. Errance cyclique et sans but ? Non, pas du tout. Parcours linéaire vers une identité nouvelle. Elle rentre. C’est urgent. Elle travaille en usine. Son parcours initiatique prend fin. Plus jamais le cul sur le béton ! déclare-t-elle.
Critiques amicales
GM - 31/07/2018 – « Une écriture classique, concise, enlevée, piquante, qui attrape une situation sur le vif, en une page parfois (…) ».
MB – 17/09/2018 - « Le plaisir de la découverte de tous ces personnages dont le charme réside, pour la plupart, dans la fragilité, la soif d'amour, de justice (…). (Tel) portrait est interpellant. (Tel autre) est surréaliste. »
DCP – 09/09/2018 – « Les personnages sont très bien campés et même si ce ne sont pas toujours des personnes recommandables, ils sont présentés avec beaucoup de chaleur, d’humanité et de sympathie, ce qui les rend tellement attachants. (…) J’ai bien apprécié ces portraits : l’écriture est rapide et courte, pas trop de narrations, ce qui rend la lecture facile et incite le lecteur à poursuivre. »
MB’ – 07/09/2018 – « J'ai lu tes textes (relatifs à la prison) avec attention. Tu fais part d'un ressenti honnête, de doutes parfois. Tu termines en disant que tu as atteint ta mission de visiteur en "créant un espace de parole". Je crois que c'est vrai et que c'est notre premier objectif. Dans certains cas, on peut faire plus, dans d'autres non. (…) mais je pense que ton approche est honnête. »
HJ - 11/07/2018 – « Il regarde, il observe, froidement parfois. C’est son regard sur la souffrance. Cela peut créer un malaise chez le lecteur, comme s’il n’avait pas d’affect face à ce qui lui est montré. Voilà un style à garder ! »
Mots clés : lien social à la rue, prison, psychanalyse
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Une écriture légère. Grâce à un contact simple et direct avec les personnages, nous accédons à leur vérité et à leur humanité. Ils nous sont présentés sans fard.
Merci, Valerian
une très belle écriture, des personnages attachants : j'attends le prochain livre !