L’Empire romain a été balayé comme une feuille morte ; les forêts sont redevenues sauvages.

En l’an 1135, à l’abri des châteaux-forts, le commerce et l’artisanat se développent. Les troubadours et les trouvères chantent l’Amour Courtois et la Chevalerie.

La Charnie a bien changé ; que sont devenus Fursan, Maud, Midhr, les fées et les farfadets ?

De Domfront à l’Espagne reconquise aux Maures, du cœur de la Mayenne jusqu’aux brumes celtiques de la Bretagne, l’auteur nous invite à suivre la naissance des légendes du Graal, de la Table Ronde, de Lancelot et d’Arthur.

Est-ce que les trois clés du mystère des Templiers découvertes dans le tome III vont servir à protéger les vaillants chevaliers du Christ ?

Tome 1 : Fursan, magie de la Charnie

Tome 2 : Fursan, secret des druides

Tome 3 : Fursan à la découverte du Graal

Tome 4 : Fursan, le Graal en Mayenne et Orne

Ah oui un tome qui commence par « Fuis, Ami lecteur ! Fuis ! ». J’aime ce genre de tournures qui pousse à la curiosité avec l’espoir que ça ne soit pas prémonitoire.

Dans ce tome 4, on fait un bon dans le temps pour se retrouver au temps des croisades et des templiers. On suit Fursan le jeune qui raconte sa vie ainsi que l’histoire de Fursan l’ancien.

Ce roman est constitué de chapitres courts avec des têtes de chapitres très instructives. C’est un tome informatif qui ressemble plus à un documentaire qu’à un roman. Mais ça ne ressemble pas à un documentaire barbant, ça m’a donné l’impression d’être dans l’ambiance des veillées au coin du feu où les anciens racontent aux plus jeunes les légendes. La densité des informations est conséquente mais passe avec fluidité. le cœur du récit concerne la préservation des connaissances et de la variété des spiritualités grâce à la mise en parallèle des différentes religions. Initiée dans le tome 2, les parallèles et différences entre les différentes croyances/religions de l’époque prennent une dimension plus importante ici ainsi que l’aspect universel du monde. La base commune est la clé pour comprendre le monde, s’y intégrer et permettre de faire perdurer à tout prix ses connaissances « régionales ».

Kadeline simplement.pro