"Entrelacs précaires, messages de la mer
Au jusant découverts sur l’estran délétère,
Perpendiculaires ridules ondulaires,
Dessins éphémères que les flots régénèrent"...

Avertissement aux lecteurs:
Prenez garde à retirer vos chaussures pour cette lecture, l’écume des vers ainsi déroulés pourraient bien se muer en bains de pieds…
Mais si vous aimez le grand air du large et sentir le sable du temps sous vos pas, alors suivez ceux de Jean-François Le Mestre, ils vous porteront là où les embruns viennent rafraîchir le front, alors à l’instar de Claude Nougaro, comme des cinglés cinglons!
De nature humaine généreuse et profonde, en nature bretonne et légendaire, nous arpentons les amours naturelles et harmoniques de notre voyageur en esprit marin, en des terres où veille le phare de l’inspiration.
L’auteur parle aux vents, parle aux cieux, eux nous parlent des marées et des caramels salés qui ont construit sa pensée créative.
Du son au sens et du sens au son, les phrases musicales écrivent ici leurs partitions au vocabulaire savoureux, emportées par des mélopées murmurées par une flûte sombre et lumineuse.
À l’épaisseur humaine présente à chaque ligne, l’auteur ajoute une strate bretonne où l’Iroise irise le regard du lecteur, avant de le bercer de ballades amoureuses aux accents celtes et à l'étincelante intelligence.
À s’offrir et à lire pour s’ouvrir de nouveaux espaces intérieurs, où les vagues imaginées viendront déposer de scintillants et mystérieux messages sur votre cœur.