L'humanité doit tout à la femme. Elle a été durant des millénaires la déesse généreuse et sécurisante. En usurpant son pouvoir naturel, l'homme a précipité la famille humaine dans l'arbitraire, la violence. Par son goût pour la théorie, pour l'idéologie, l'homme a rapidement détruit l'harmonie originelle, celle qui règne dans le monde animal dont il fait d'ailleurs partie. Imaginez, depuis lors, des petits garçons apeurés par les événements calamiteux qu'ils suscitent eux-mêmes et qui se justifient en multipliant les rapports de force, les menaces à l'encontre de tout ce qui a du bon sens. Depuis des millénaires, ils essayent tout, prennent à témoin les philosophes, les religions, la politique, les sociétés secrètes et autres sectes : en vain, le monde est à l'agonie. Mais la femme est là, elle a patienté des millénaires, digne malgré les outrages. Certaines micro-sociétés ont résisté aux patriarcats jusqu'à nos jours, certaines voient le jour là où on ne les attendait pas. Ces femmes sont bien présentes, elles ont commencé le travail de déconstruction, calmement, sereinement, ne refusant aucune adhésion.