C'est MariCé qui m'a parlé de ce recueil de nouvelles dont j'avais ignoré la mise au jour... bien sûr, j'ai craqué, et j'ai bien fait ! J'avais déjà eu l'occasion de constater l'esprit vif et engagé d'Hélène, sa droiture et son honnêteté, j'ai pu, à travers ses lignes profiter un peu mieux de toutes ses autres facettes.
Eté 1950. c'est drôle, j'ai eu l'impression de retrouver le style des livres que je lisais en ce temps-là (dans les années 67-72). Une écriture très classique. Je m'attendais assez bien à la chute que j'ai trouvée bien amenée.
Amandine, j'ai beaucoup aimé le premier aussi. Il ne m'a pas semblé incongru même si la vie voudrait plutôt nous orienter vers la version 2. J'aime beaucoup sa manière d'érotiser certains textes. C'est beau et clair sans être vulgaire ni pervers. Très poétique en somme. Mais j'y reconnais plus la patte d'une femme que celle d'un homme.
J'ai été totalement prise sous le charme d'à l'ombre des charmes... (si je peux me permettre). J'ai tellement bien ressenti le crève-coeur de l'impuissance et du "si j'avais su". En même temps, avoir pu être là et donner une oreille attentive c'était déjà si généreux... une belle leçon de vie.
L'homme derrière la fenêtre. J'ai trouvé un bon travail bien abouti. M'a fait penser aux romans de Simenon. Il ne se passe pas vraiment grand chose concrètement, mais tout prend de l'importance à cause de la solitude du personnage principal.
L'autoroute m'a fait penser à un petit film de M6. Un conte fait divers banal. Bien ciselé.
J'aime beaucoup aussi son vocabulaire. Il y a des mots que je ne connaissais pas et je les ai notés sur mon calepin pour les conserver... c'est chouette. Merci de m'avoir dévoilé le secret de "Crisco" pour trouver des synonymes.
Maldonne est sympa aussi, mais bon, sans réelle surprise, je le vois plus comme un scénario de film de série B.
Les tortues du début du monde... très joli conte.
Chips un père et passe : cruel et d'une logique implacable.
Etat d'esprit, très intéressant, même si sans surprise.
J'ai beaucoup aimé Yin et Yang - je craque toujours pour les textes autobiographiques, c'est mon truc ! bref, je m'y suis beaucoup reconnue... Tout comme dans Je déteste Noël et Le mot.... même si je n'ai pas vécu les mêmes choses, c'est toute une atmosphère, une ambiance qui remonte à la surface. Nous avons sans doute le même type de vécu et la même époque pour icelui...

Je viens de terminer la lecture de Bredi Bredac et le moins que je puisse dire, c'est que ce livre m'a enchantée. A travers plusieurs nouvelles, Hélène Ourgant capte l'attention. Elle possède le don d'y insuffler une force dans le ton et dans la véracité de l'instant, dans les drames qui s'y jouent, pour impressionner vivement son lectorat. Dont je fais partie. Un livre incontournable, vraiment.

Pourquoi ai-je attendu si longtemps avant d'acheter le livre d'Hélène ? Quel bonheur de lecture ! Une écriture épurée, ciselée dans le moindre détail, sans mot inutile.
« L'été 1950 » : une histoire sombre mais avec d'intenses moments de lumière, des mœurs frustes mais aussi de la délicatesse, de la haine et une grande quête d'amour.
Je n'ai pas pu m'empêcher de donner mes premières impressions.