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Un temps pour tout
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- Catégorie : Roman
- Date de publication : Novembre 2024
- Éditeur : Atramenta
- Distributeur : Hachette
- ISBN : 978-952-390-811-6
- Format : 148x210mm, 302 pages
- Pages : Noir et blanc sur papier crème 83g
- Reliure : Couverture souple, finition brillante
- 9 sur 10 (2 avis)
Présentation
Le bonheur, le malheur, la vie… Solène de Montmarès en a beaucoup parlé… non sans talent et avec un certain succès…
Romancière célèbre et confirmée, lorsque commence la période de la crise sanitaire de 2020 qui restera longtemps dans les mémoires, elle combattra la fatalité et continuera d’expérimenter des modes d’écriture différents et de nouvelles relations.
Des rencontres, de vieux rêves poursuivis et surtout un désir profond de s’accomplir… le chemin n’est pas rectiligne et elle pourra chuter souffrir, se perdre et tenter de se relever.
Saura-t-elle rester fidèle à la jeune fille romantique qui ne souhaitait qu’une chose : « être heureuse dans la vie » ?
Parce qu'un jour on doit conclure, son œuvre et sa vie, il faut bien écrire le mot fin. Heureuse… selon vous ?
Mots clés : femme, sentiments, écriture
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L'avis des lecteurs
- Moyenne :
- 4.5 sur 5 (2)
- Distribution des avis
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- 5 étoiles (1)
- 4 étoiles (1)
- 3 étoiles (0)
- 2 étoiles (0)
- 1 étoile (0)
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Dans ce troisième volet de l'ambitieuse trilogie d'H'élène Montbrecq, on retrouve son héroïne Solène, femme dynamique et intelligente mais dont la vie est compliquée, outre par les aléas extérieurs, par les écueils qui constituent sa personnalité, le désir et le sentiment amoureux, pas toujours payés de retour au niveau de son investissement affectif.
Cependant avec le temps qui passe (à noter que le vocable "temps" figure dans chacun des trois titres), la romancière, au fil de ses expériences acquiert plus de maturité et va vers plus de stabilité, toute en conservant son appétit de vivre, bousculé épisodiquement par des circonstances adverses. Solène va de l'avant quoiqu'il arrive, et c'est là l'un des aspects les plus passionnants de sa personnalité.
Dramatiquement parlant, ce volume, qui complète avec brio les deux precedents, impressionne par la maîtrise de sa construction (parfois complexe : sauts dans le temps, récits dans le récit ; multiplicité de personnages impeccablement liés les uns aux autres). L'auteure s'offre même un luxe inattendu, prolonger l'action jusqu'en 2030, donnant de la sorte à la fin de la trilogie des airs de roman d'anticpation, l'oassion de dresser un portrait de ce que pourrait devenir notre société future à partir de ses dysfonctionnements actuels.
Ceci s'ajoutant à une incursion de plus en plus envahissante de la maladie, (dont le COVID-19) et de la mort, donne une tonalité plus sombre à ce troisième tome, ce qui est bien normal lorsque l'on raconte une vie (pour reprendre le titre de Maupassant) et que l'âge s'avance. L'ensemble n'est cependant pas déprimant, loin de là, car il y a toujours l'énergie, le goût des autres et la bienveillance de l'inoxydable Solène pour contrebalancer la noirceur de certaines pages
Le style d'Hélène Montbrecq, ni prétentieusement alambiqué ni simpliste, rend la lecture fort agréable, élevant ce roman sentimental bien au-dessus de la moyenne.
Un livre comme point d’orgue après les deux tomes précédents.
Il les complète et les justifie à la fois. Le rythme de ce troisième volume est dense et soutenu. Le thème du Covid est bel et bien présent, mais mesuré et l’ensemble est équilibré.
« L’histoire dans l’histoire » avec la narration du destin de Jeanne l’amnésique, est originale et intéressante. De même, son prolongement dans le récit avec l’amitié que l’héroïne développe avec sa famille. La description des lieux est bonne et rend vivant et pertinent le récit.
Certains personnages sont charmants, dans l’ensemble tous sont bien mieux croqués et profonds psychologiquement, et d’autres comme Gabriel « prennent cher » ; la fin rapide et surprenante de Paul, le personnage masculin commun aux trois volumes surprend tout comme sa fille Albane, « gratinée » ainsi que l’aventure de Peter et Manuella, qu’on qualifierait volontiers de croustillante. Le travail sur la transformation, l’évolution de certains personnages, comme celui de Pierre Garnier est significative et bien rendue.
La vie et l’œuvre de Solène ne se confondraient-elles pas un peu en la révélant à l’auteure qu’elle est dans la fiction comme dans la réalité, en dévoilant l’exhaustivité de ses rêves les plus grandioses ou les plus enfouis ?
Remarquables aussi les citations proposées à chaque tête de chapitre, comme un préambule à l’identité de celui-ci.
Enfin,dans le récit cette perle que constitue la lettre adressée par Alix à Antoine. Il s’en dégage des propos intéressants ; cette donzelle ne revendique pas seulement des choses inutiles, malgré un ton perfide mais non dénué d’un certain humour.