Contes et nouvelles de Maux Passant (Tome II : La Part des Anges)
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- Catégorie : Nouvelles
- Date de publication : Octobre 2014
- Éditeur : Atramenta
- Distributeur : Atramenta
- ISBN : 978-952-273-470-9
- Format : 148x210mm, 98 pages
- Pages : Noir et blanc sur papier bouffant 80g
- Reliure : Couverture souple, finition brillante
Présentation
"Contes et nouvelles de Maux Passant (Tome 2 : La Part Des Anges) est un recueil de nouvelles qui met en avant le destin d'une poignée de personnages en lutte avec leur destin dans des circonstances particulières.
D'une petite fille au courage émouvant dans une famille qui traverse une douloureuse épreuve au destin exceptionnel d'un jeune homme prêt à tout dans l'espoir d'une vie meilleure, et bien d'autres, tous vont être confrontés avec force et courage à leur destin. Et pour cause, personne n'échappe à son destin, pour le meilleur ou pour le pire !
Mots clés : Destin, espérance, force
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Ce recueil de nouvelles prend aux tripes, et force le respect.
Le lecteur est invité à partager le destin de personnages que la vie a malmenés, et qui s'accrochent à ce qu'il leur reste pour croire encore en des jours meilleurs.
La plume est précise, intense, et le propos marque l'esprit.
L'humour n'est toutefois pas absent de ce recueil ; un humour tantôt âpre, tantôt plus léger.
Un bon moment de lecture !
C'est difficile de parler d'un livre qui n'évoque que la souffrance, la maladie et la souffrance physique et surtout psychique. De bout en bout, on est oppressé et on n'entrevoit que rarement un bout de ciel bleu.
Contes et nouvelles ? Le terme me semble peu approprié. Nous avons clairement affaire à du vécu et aux pires choses de la vie.
Chaque être humain vit dans une prison intérieure comme le malade atteint de la maladie de Charcot ou l'Africain Moussa qui sent mourir son espoir d'atteindre l'Eldorado dans le frêle esquif dont on devine très vite qu'il ne va pas le mener à bon port. Je pense aussi à cet homme incapable de se débarrasser de ses tics et tocs invalidants qui l'empêchent réellement de vivre ou encore à cet avare qui se laisse mourir pour ne pas payer une consultation qui l'eût sauvé.
Les moments compassionnels existent chez tous ces personnages mutilés d'une manière ou d'une autre vers d'autres déshérités, mais dans l'horreur : Moussa aimerait tendre la main à une femme qui pleure sur le bateau des migrants, mais le cadre imposé par les négriers l'en empêche ; un vieil homme, après avoir tué son épouse hystérique, débarrasse deux de ses amis de leur femme pour les soulager. La solidarité et l'amour ne sont pas absents, les caractères ne sont pas manichéens, l'humour et la causticité aussi sont présents comme dans « Vain écrivain ».
Un kaléidoscope de situations différentes suggérées, qui pourraient être aussi développées pour certaines dans le genre romanesque. Un style narratif très soigné et lisse où l'on sent tout le travail de l'écrivain qui a soupesé chaque mot.
Des textes à lire et à relire.